Etymologie, Etimología, Étymologie, Etimologia, Etymology, (griech.) etymología, (lat.) etymologia, (esper.) etimologio
FR Frankreich, Francia, France, Francia, France, (esper.) Francio, Francujo
Metanalysis (Buchstabenaustausch), Metanalysis, Métanalyse, Metanalysis, Metanalysis, (esper.) metanalizo

A

abricot
abricoté
abricotée
abricoter
abricotier
(W3)

Katal. "abercoc", dt. "Aprikose", span. "albaricoque", frz. "abricot", ital. "albicocca", ndl. "abrikoos", engl. "apricot", bot. "Prunus armeniaca", geht über ndl. "abrikoos", frz. "abricots" (Plur.), span. "albaricoque" zurück auf arab. "al-barquq", "al-barqûq" = dt. "die Pflaume". Die Araber sollen es jedoch ihrerseits aus spätgriech., spätlat. "praecoca" = dt. "Pfirsiche", mit der wörtlichen Bedeutung dt. "frühreife (Frucht)", frz. "fruit précoce", (lat. "praecoquus" = dt. "vor der Zeit reif") übernommen haben.

Als Wurzel wird ide. "*pekw-" mit der Bedeutung dt. "kochen", "backen", "braten", "reifen", "reif werden lassen", "reif werden" postuliert.

In den europäischen Sprachen wurde also der arabische Artikel "al" (metanalytisch) mit zum lateinischen Ausgangswort "praecoca" übernommen.

Die Wanderung der "Aprikose" scheint also in Rom zu beginnen, führt dann nach Griechenland, Byzanz, Arabien, die Iberische Halbinsel, Italien, Frankreich, Deutschland, England, und dann in das restliche Europa, von Skandinavien in den Norden Rußlands und weiter nach Osten.

(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/etymologie/abricot

ABRICOT, subst. masc.

Étymol. - Corresp. rom. : ital. "albicócco"; prov. "aubricot", "ambricot", "albricot"; cat. "albercoc"; esp. "albaricoque"; port. "albricoque", "abricote" (zu fr.) Attesté dep. 1526 par le dér. "abricotier" (Nic. Versoris, Livre de raison, 101, Fagniez ds Delboulle, R. Hist. Litt. Fr., I, p. 181);

1545 (Ch. Estienne, De latinis et graecis nominibus arborum et avium liber, cum gallica eorum nominum appelatione, p. 63 : "Pruna armeniaca", "Arbricoz").

Empr. au port. "albricoque" ou à l'esp. "albaricoque", attesté dep. 1330 (D. Juan Manuel, Obr., Clas. Rivadeneyra, LI, 252 b, d'apr. Martin Alonso).

Quant à "aubercot", attesté en 1525-1530 (J. Thénaud, Voy. de oultre mer, éd. Ch. Scheffer, p. 36, ds Sain. Rev. Et. rab. t. 8, 1910, p. 358), sa forme indique un empr. au cat. "albercoc", attesté dep. la fin du xives. (Fr. Eximenis, Regiment de la cosa publica, 25, Editorial Barcino, Barcelona 1925, ds Alc.-Moll).

L'esp. "albaricoque", le port. "albricoque" et le cat. "albercoc" sont tous trois empr. à l'ar. "al barkuk" - bas gr. "praikokkion" - lat. "praecoquum" = "fruit précoce".

HIST. - Terme monosém. présentant une grande stabilité sém. Sur la forme du mot, cf. Étymol. et Prononc. -orth. Trév. 1752 et 1771 désignent sous le même nom un autre fruit originaire d'Amérique, et princ. de St Domingue, actuell. appelé mammea, dont seule la couleur a permis, p. anal., de le dénommer "abricot", alors que ses autres caractéristiques sont fort différentes de celles du fruit habituellement désigné sous ce nom. - xvies. : "Oranger", "aubercotz", "cassiers".

Thenaud, 1525, cf. réf. ds étymol. Ne pouvant sortir par la porte, elles sont contraintes de se jeter par la fenestre, pour aller dans quelque délicieux jardin manger des "abricots". Lanoue, 1587, 140 ds Littré. - xviies. : Fruit participant de la pesche et de la prune. (...). Il est un peu rouge et jaune en meurissant. (Fur. 1690). - xviiies. : Sorte de fruit à noyau, dont le goût tient de la pêche et de la prune, et dont la chair et la peau tirent sur le jaune (...). Compote d'"abricots". "Abricots" confits. Ac. 1740. -

Rem.

1. Les dict. à tendance encyclop. comme Fur. et Trév. distinguent plusieurs sortes d'abricot : Il y a trois sortes d'abricots. Les "abricots ordinaires", qui ne mûrissent qu'à la mi-Juillet; les "abricots hâtifs", qui se mangent dès le commencement du même mois; et ceux qu'on nomme "le petit abricot", qui vient à la mi-Juillet. (...). Ménage fait dériver ce mot de "mala praecoqua" (...); d'autres du grec "???" qui signifie "Mou et délicat", ou du latin "aperitium", parce qu'il s'ouvre facilement. Mais Mathiole dit que les abricots retiennent le nom que les Grecs leur ont donné, qui les appellent "Bericocia" ... Trév. 1771.

2. Le composé "abricot-pêche" apparaît pour la 1re fois en 1805 (Almanach des Gourmands, p. 28 ds Fr. mod., 23, 301 ds Quem) et subsiste (cf. sém., rem.).

3. "Abricot", adj., désignant une couleur apparaît au xixes. (cf. sém.).


(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/etymologie/abricoté

ABRICOTÉ, ÉE, adj. et subst.

Étymol. ET HIST. -

1. Adj. 1628 terme d'hortic., Le Lectier, Catalogue des arbres cultivez dans le verger, et plan du sieur Le Lectier ds Barb. Misc. XI, 1 : ["prune d'abricot" ou "abricotée"]; 1835 (Ac. Suppl. s.v. "pêche abricotée" : on nomme "pêche abricotée" un fruit de certains pêchers qui tient plus de la nature de l'abricot). Encore vivant bien que peu mentionné dans les dict.;

2. subst. masc. 1690 terme de confiserie, Fur. s.v. "abricoté" : Dragée faite d'un petit morceau du fruit de l'abricot entouré de sucre;

3. subst. fém. terme d'hortic., attesté par Besch. (cf. sém. B 2) et Lar. 20e. Dér. de abricot*; suff. -é*. 2 adj. substantivé par ell. du subst. bonbon ("bonbon abricoté", cf. sém. B 1); 3 même procédé (par ell. du subst. prune).


(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/etymologie/abricoter

ABRICOTER, verbe trans.

Étymol. ET HIST. -

1. 1866, terme d'hortic. (Lar. 19e, s.v. : "Abricoter", greffer un abricotier sur un autre arbre, semble tombé en désuétude);

2. 1898 (cf. sém.) « recouvrir de marmelade d'abricot », terme de pâtiss., Nouv. Lar. gastr. 1967. Dér. de "abricot"*; suff. "-er"*.


(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/etymologie/abricotier

ABRICOTIER, subst. masc.

Étymol. ET HIST. - 1526 terme bot. (Nic. Versoris, Livre de raison, 101, Fagniez ds Delboulle, R. Hist. litt. Fr., I, p. 181 : Les vignes ... furent gelees et aussy furent les arbres, comme "abricotiers", "pruniers", "admendiers"); toujours en usage. Dér. de "abricot"*; suff. "-ier"*.


(E?)(L?) https://www.cnrtl.fr/etymologie/abricotin

ABRICOTIN, subst. masc.

Étymol. ET HIST. - 1751, variété d'abricot, terme d'hortic. (Encyclop. s.v. Abricots : ... On distingue l'abricotier en précoce ou abricotin, en abricot en espalier, à plein vent). Dér. de "abricot"*; suff. "-in"*.


(E?)(L?) http://monsu.desiderio.free.fr/jardin/abricot.html

L'abricot

Ce fruit était connu dès l'Antiquité en Europe et il est cultivée en Italie à partir du Ier siècle de notre ère. Selon Pline, il se vendait 30 sesterces pièce. Il était nommé "præcoqua", ou "præcoca" au neutre pluriel collectif, le terme "præcox" ("præcoquo") s'appliquait aux plantes et aux fruit "précoces" ou "mûrs". On trouve aussi chez Pline "armeniacum", "fruit d'Arménie", "armeniaca" ou "abricotier" chez Columelle (et "pruna armeniaca"), l'"Arménie" était la provenance immédiate et le fait se retrouve en grec. Le fruit est originaire de Chine en fait, mais il va faire le tour de la Méditerranée par des chemins étranges. Il reste "arménien" dans les parlers lombards par aphérèse sans doute par mauvaise coupe ou par métathèse : "mungnaga", "ramognega". Le terme aurait été importé en Syrie par l'intermédiaire du grec "praekokon" avant de revenir en occident.

Les Arabes d'Espagne réintroduisent l'"abricot" et ils emploient alors devant lui l'article arabe "al", mais en outre ils changent le timbre de "p" qui n'existe pas en arabe. Le "p" est souvent remplacé par un "b" dans cette langue et plus rarement par un "f". Le mot devient "al-barqûq", et en espagnol "albaricoque" (1300, avec conservation de la forme ancienne), en portugais "albricoque" par syncope. L'italien "albicocca" témoigne de l'influence espagnole à la Renaissance. Toutes ces formes montrent une agglutination de l'article au contraire de "bricocatu" génois.

Il entre en français sous la forme "aubercot" (1512-1535) à partir du catalan "abercot", "albercot" et il devient "abricot" en 1547. Le français montre encore une hésitation face à la liquide "l" devant consonne qui se vocalise dans "aubercot". On doit donc supposer une simplification de la prononciation avec la métathèse d'"abricot" qui permet de conserver le timbre d'"a", mais sans doute aussi du fait d'un intermédiaire portuaire portugais.

Le mot français donne ensuite l'anglais "apricot" (sans doute par croisement avec "apple" ou "april", mais peut-être par une prononciation régionale française), l'allemand "Aprikose", le néerlandais "abricoos" par affaiblissement.
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(E?)(L?) https://dico-cuisine.fr/news/abricot

Abricot


(E?)(L?) http://www.dismoidixmots.culture.fr/atom/191

Fruit de l’"abricotier" dont le nom scientifique est "Prunus armeniaca (LINNÉ)", mot à mot "prunier d’Arménie". L’arbre appartient en effet au même sous-genre botanique que le prunier.

Les Grecs avaient appellé l’"abricot" "armeniakon", "fruit d’Arménie", pensant que l’arbre provenait de ce pays. Les Latins désignaient la "pruna armeniaca" également par "praecoquum", "fruit précoce". Ce nom fut repris par le grec "praekokion" qui, adopté par les Arabes sous la forme "al-barqûq", a donné "abricot".

Originaire d’Asie centrale, l’"abricotier" s’est facilement acclimaté en Syrie, puis en Grèce, en Italie, dans la péninsule Ibérique, enfin dans le sud de la France. Mot et chose ont voyagé ensemble, par étapes. L’arabe est passé par l’espagnol "albaricoque" et le portugais "albricoque" avant d’arriver en français, puis en anglais. L’italien "albicocca" et le catalan "albercoc", comme d’ailleurs l’espagnol ou le portugais, portent plus évidemment la marque de leur origine : on reconnaît mieux l’article arabe "al", réduit à "a-" en français, et "barqûq".

Le voyage du mot et du fruit a continué. Le français a donné le néerlandais "abrikoos", qui est à l’origine de l’allemand "Aprikose" et du russe "abrikos", tandis que l’anglais a probablement fourni au japonais "apurikotto".

Chose amusante, l’arabe préfère au mot "barqûq", qui désigne aussi "la prune", le mot "mishmish", que l’on retrouve dans l’hébreu "mishmesh".

ABRICOT, APPARU AU XVIe SIÈCLE, N’EST PAS, BIEN SÛR, LE SEUL MOT FRANÇAIS D’ORIGINE ARABE.

En effet, les Arabes ont été de grands passeurs de savoirs, de choses et de mots, surtout au Moyen Âge et parfois, mais plus rarement, jusqu’au XVIe siècle. Le lexique français compte près de 400 mots venant, directement ou non, de l’arabe.

Ce sont notamment : Les mots circulent le plus souvent avec les choses qu’ils désignent. Les emprunts d’une langue à une autre ne sont évidemment pas unilatéraux. Le français a emprunté à l’arabe, par exemple, le mot familier "toubib", et l’arabe, en retour, le français "docteur".


(E?)(L?) https://www.graines-et-plantes.com/index.php?LaPlante=Prunus-armeniaca

Abricotier armeniaca - Nom Latin : Prunus armeniaca


(E?)(L?) https://www.idiotikon.ch/wortgeschichten/aprikose

Aprikose, Barille, Baringeli, Marille, Amerille – und Äämerich

Christoph Landolt Dienstag, 30. Juni 2015
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Die Römer nannten die Frucht "persicum praecoquum", was "frühreifer Pfirsich" bedeutet.

Aus dem Plural "praecoqua" oder jünger "praecoca" machten die Griechen ein "brekókkia", die Araber dann ein "al-barquq".

Die Spanier entlehnten daraus ihr "albaricoque" und die Katalanen ihr "albercoc", woraus im Munde der Franzosen "abricot" wurde.

Deren Pluralform "abricots" wiederum wurde bei den Niederländern zu "abrikoos" – was die Norddeutschen endlich als "Aprikose" übernahmen.
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(E?)(L?) http://nature.jardin.free.fr/arbre/ft_prunus_abric.html

Prunus armeniaca - Abricotier


(E?)(L?) http://nature.jardin.free.fr/arbre/ft_prunus_mume.html

Prunus mume - Abricotier japonais


(E?)(L?) https://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/abricoter/

Conjuguer un verbe: "Abricoter" [Recouvrir (un gâteau, etc.) d'une marmelade d'abricots; parfumer à l'abricot.]

Verbe du 1er groupe se conjuguant avec le verbe avoir


(E?)(L?) https://l-maison.ovh/etymo/dat11.htm#65

français, "abricot"

définition / sens : fruit : "abricot"

sens étymologique : "précoc"e


(E?)(L?) https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/22766/la-grammaire/ladjectif/accord-de-ladjectif/adjectifs-de-couleur/listes-dadjectifs-de-couleur

Listes d’adjectifs de couleur

Adjectifs de couleur qui varient en genre ou en nombre
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Adjectifs de couleur qui ne varient pas en genre ou en nombre


(E?)(L?) http://www.projetbabel.org/mots/index.php?p=cuisine

Les grandes familles de mots

La famille CUISINE

Patriarche indoeuropéen : "*PEKw-" [1], "cuire", "mûrir"
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Curiosités

1. Le "précoce abricot" : une série de mots apparentés dans les langues romanes atteste l’histoire compliquée de ce terme, reflet de celle du fruit qu’il désigne. Originaire de Chine, l’"abricot" a commencé sa carrière méditerranéenne en Syrie. Les Grecs l’avaient appelé "arméniakon", "fruit d’Arménie", parce que l’"Arménie" était sa provenance immédiate. Pour les Latins, la "pruna armeniaca" se nommait aussi "praecoquum", "le fruit précoce", mot passé en grec tardif sous la forme "prekókkion". C’est ce dernier mot grec – adopté par les Arabes, qui cultivèrent le fruit mieux que d’autres –, et c’est le mot arabe "al barquq" – où "al" est l’article et où "barquq" représente le grec "praikokion" –, qui fut adopté dans la péninsule ibérique, puis plus au Nord, et notamment en France. En Egypte le mot "barquq" désigne actuellement "la prune" alors que l’abricot y est appelé "meshmesh".

2. "cuistre" : du latin "cocistro" = "esclave chargé de goûter les mets", via plusieurs formes intermédiaires ("quistrun", "quistron", "coistron", "coistre", "quistre" = "marmiton", "valet de cuisine"). Le mot s’est appliqué au "valet", au "subalterne dans un collège", puis à "l’écolier qui porte le manteau et le bonnet", et au "cuisinier des étudiants". C’est vers 1670 qu’il a commencé à désigner "un homme pédant, ridicule et vaniteux de son savoir". Dérivé : "cuistrerie".

3. "culinaire" : de "culina", synonyme de "coquina", lequel aurait été déformé sous l’influence de "culus" = "cul", les latrines étant, à Rome, souvent attenantes à la cuisine, et "culina" est attesté pour "latrines". Il s’agirait donc à l’origine d’un terme péjoratif basé sur un jeu de mots typiquement rabelaisien!
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(E?)(L?) http://littre.reverso.net/dictionnaire-francais/definition/abricot

"abricot"

Fruit de l'abricotier. L'abricot est un fruit à noyau, qui a beaucoup de saveur et de parfum.

Abricot-pêche, abricot dont la grosseur se rapproche de celle de la pêche.

Abricot plein vent, abricot venu sur un arbre en plein vent.

L'abricot plein vent est meilleur que l'abricot d'espalier.

REMARQUE

Ne dites pas comme l'Académie : Abricot en espalier. L'arbre est en espalier ; le fruit est d'espalier.


(E?)(L?) https://www.ricardocuisine.com/recherche?sort=score&searchValue=abricot¤tPage=1

ABRICOT - 104 résultats


(E?)(L?) http://thesaurus.unice.fr/recMot/indexMot.html

abricot

LEMME - DEPARTEMENT(S)

albricòt - HAUTES-ALPES, ALPES-MARITIMES, ARDECHE, AUDE, AVEYRON, GARD, HERAULT, LOZERE, PYRENEES ORIENTALES.


(E?)(L?) https://www.kruenitz1.uni-trier.de/

"Abricot verd", "Abricotéc", eine Art Pflaume; siehe eb. das.


(E?)(L?) https://web.archive.org/web/20210419192416/http://projects.chass.utoronto.ca/langueXIX/dg/08_t1-2.htm

Liste des mots d'origine espagnole:
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abricot,
...


(E?)(L?) https://woerterbuchnetz.de/?sigle=Meyers&lemid=A00513

"Abricot" (franz., spr. -kó), "aprikosenfarbig".


(E1)(L1) http://books.google.com/ngrams/graph?corpus=7&content=abricot
Abfrage im Google-Corpus mit 15Mio. eingescannter Bücher von 1500 bis heute.

Frz. "abricot" taucht in der Literatur um das Jahr 1670 auf.

Erstellt: 2019-07

B

C

D

E

F

G

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I

J

K

L

M

Metanalysis (W3)

Die Bezeichnung engl. "Metanalysis" wurde - nach Oxford English Dictionary - im Jahr 1914 von dem dänischen Linguisten Otto Jespersen geprägt. Er kombinierte das mit dt. "mit" verwandte griech. "meta" = dt. "inmitten", "zwischen", "hinter", "nach", "zwischen-", "mit-", "um-", "nach-" mit griech. "análysis" = dt. "Auflösung", "Zergliederung", zu griech. "analýein" = dt. "auflösen", zu griech. "lýein" = dt. "lösen".

Otto Jespersen bezeichnete damit das Auflösen von Wörtern in Verbindung mit einer Neukombination. So wurde z.B. aus dem ursprünglichen altengl. "an ekename" das heutige engl. "a nickname" - durch Lösen und Neuanschluß des "n". Ein niederländisches Beispiel ist "ein Onkel", der zu ndl. "nonkel" ("den onkel" - "de nonkel") wurde. Die dt. "Orange" heißt noch span. "naranja" (das "n" in dt., engl. etc wurde als zum Artikel gehörig interpretiert).

Für engl. "Metanalysis" findet man auch engl. "Rebracketing" und "Resegmentation". Auch engl. "false splitting" und "juncture loss" sind Bezeichnungen in diesem Umfeld - allerdings mit leicht unterschiedlicher Bedeutung.

Unter "Metathese" versteht man, wenn zwei Buchstaben in einem Wort ihre Position tauschen wie z.B. "Bronn" - "Born" oder altengl. "hros" - "horse".

(E?)(L?) https://en.wikipedia.org/wiki/Rebracketing

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Examples of false splitting
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In French

In French similar confusion arose between "le/la" and "l'-" as well as "de" and "d'-". ...


(E1)(L1) http://books.google.com/ngrams/graph?corpus=0&content=Metanalysis
Abfrage im Google-Corpus mit 15Mio. eingescannter Bücher von 1500 bis heute.

Engl. "Metanalysis" taucht in der Literatur um das Jahr 1920 auf.

Erstellt: 2019-07

N

O

P

Q

R

S

T

U

V

W

X

Y

Z