Etymologie, Etimología, Étymologie, Etimologia, Etymology, (griech.) etymología, (lat.) etymologia, (esper.) etimologio
FR Frankreich, Francia, France, Francia, France, (esper.) Francio, Francujo
Ismus, Ismo, Isme, Ismo, Ism, (esper.) ismoj
FR-Ismen

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Uni Toronto - Gaulois
Gaulois

(E?)(L?) https://web.archive.org/web/20210508193655/http://projects.chass.utoronto.ca/langueXIX/dg/08_t1-2.htm

§ 3. -- Gaulois.

Nous connaissons environ quatre cent cinquante mots gaulois, soit par le témoignage de divers auteurs latins et grecs, soit par celui des rares inscriptions conservées ou des glossaires. De ce lexique déjà si restreint, une très minime partie seulement a survécu en français. Une fois la Gaule incorporée à l'empire romain, les Gaulois ont vite oublié leur langue pour apprendre le latin. Si le lexique gaulois n'a pas complètement disparu, c'est que, d'une part, le rôle important joué par la Gaule dans les destinées de Rome a pu mettre à la mode dans la société romaine quelques mots qui se sont vite incorporés au latin proprement dit, et que, de l'autre, les Gaulois romanisés ont continué à se servir, tout en parlant latin, de mots indigènes pour désigner certains objets qui leur étaient familiers et qui, sans doute, n'avaient pas de nom exactement correspondant dans cette langue. De toute façon, les mots d'origine gauloise ont revêtu la forme latine, et c'est sous cette forme que nous allons en dresser la liste par ordre alphabétique (1). A ces mots, dont la provenance gauloise est assurée, on peut en ajouter d'autres, pour lesquels elle est très vraisemblable : Il existe beaucoup d'autres mots que l'on a cherché, faute de mieux, à rattacher au gaulois. Nous nous bornerons à énumérer ceux pour lesquels cette origine n'est pas absolument invraisemblable, en renvoyant à ce qui en a été dit dans le corps même du Dictionnaire.


Erstellt: 2020-08

Uni Toronto - Celtique
Celtique moderne

(E?)(L?) https://web.archive.org/web/20210508193655/http://projects.chass.utoronto.ca/langueXIX/dg/08_t1-2.htm

§ 4. -- Celtique moderne.

Des idiomes celtiques, descendants directs ou collatéraux de l'ancien gaulois, se sont conservés jusqu'à nos jours dans la basse Bretagne, en Irlande, dans le pays de Galles et en Écosse (29). Ce n'est que par la basse Bretagne que le français a eu un contact direct avec ces idiomes (30). Il a fourni un grand nombre de mots au bas breton, mais il en a reçu très peu en échange. Les mots d'origine bretonne se rapportent en majorité, comme il est naturel, aux choses de la mer :

Ce sont aussi des objets particuliers à la Bretagne que désignent les mots Il est à peine besoin de faire remarquer qu'aucun de ces mots n'a réellement pénétré dans l'usage général : l'emploi de tel ou tel d'entre eux dans notre langue ne relève que de la fantaisie des archéologues (33). En revanche, sont incontestablement français : mais qu'ils soient réellement empruntés au bas breton, voilà qui est loin d'être assuré.


Erstellt: 2020-08

Uni Toronto - Provençal
Provençal

(E?)(L?) https://web.archive.org/web/20210508193655/http://projects.chass.utoronto.ca/langueXIX/dg/08_t1-2.htm

§11. -- Provençal.

Les emprunts faits par le français, langue romane du nord, au provençal, langue romane du midi de la France, ont commencé de bonne heure. La Chanson de Roland désigne les païens sous le nom de Sarrazins, forme qui porte l'empreinte indéniable de la phonétique provençale (53). Au XIIIe siècle s'introduit le mot "ballade", transcription du provençal "balada", chanson à danser, qui nous est resté comme un témoin de la primauté du Midi dans le domaine de la poésie lyrique. Mais ce n'est qu'après la réunion au domaine royal des possessions de la maison de Toulouse, et surtout depuis la guerre de Cent ans, où le Nord et le Midi se solidarisèrent dans la lutte contre les Anglais, que les emprunts du français au provençal prennent une réelle importance. A partir de la fin du XIIIe siècle, les Méridionaux commencent à rédiger en français, d'abord des documents d'ordre politique, administratif ou judiciaire, puis des œuvres d'un caractère littéraire. Non seulement des mots provençaux isolés, comme "cadeau", "cadet", "cadis", "camail", etc., acquièrent le droit de cité, mais les oreilles françaises s'habituent si bien au suffixe "ade", correspondant au français "ée", que nos écrivains du XVe siècle forment des dérivés avec ce nouveau suffixe. Les événements politiques et littéraires du XVIe siècle, qui vit monter sur le trône de France, dans la personne de Henri IV, un roi de Navarre, et qui consacra la renommée de quelques grands écrivains méridionaux, comme Monluc, Du Bartas et Montaigne, favorisèrent singulièrement l'importation des mots provençaux. Mais la réaction de l'école de Malherbe et la concentration à Paris, sous Louis XIII et Louis XIV, de la production littéraire arrêtèrent ce mouvement. En somme, la langue française proprement dite doit relativement peu de chose aux parlers du Midi. Les auteurs de dictionnaires se sont plu à grossir leurs recueils d'une foule de termes venus du Midi; mais ce ne sont que des termes techniques (pêche, marine, cuisine, institutions et industries locales, etc.), dont on ne saurait mettre sérieusement en doute le caractère provincial. Moins accueillants que nos devanciers, nous avons laissé beaucoup de ces termes aux bords de la Méditerranée ou aux rives de la Garonne. Nous croyons cependant avoir fait encore une part assez large à l'élément méridional, comme le lecteur pourra s'en convaincre en parcourant la liste des mots d'origine provençale que contient le Dictionnaire général.

Liste des mots d'origine provençale




Erstellt: 2020-08

Uni Toronto - Patois
Patois français

(E?)(L?) https://web.archive.org/web/20210508193655/http://projects.chass.utoronto.ca/langueXIX/dg/08_t1-2.htm

§ 16. -- Patois français.

Le français littéraire a pour base le dialecte propre de l'Ile-de-France, qui se distingue par certains traits des autres dialectes ou patois de la langue d'oïl. Une étude phonétique attentive nous montre qu'à ce fonds primitif sont venus s'ajouter, en petite quantité, il est vrai, des mots appartenant à d'autres dialectes. L'"e long" et l'"i bref" du latin deviennent "ei" devant une nasale dans "frein", de "frenum"; "plein", de "plenum"; "sein", de "sinum", etc. Comment expliquer que la langue littéraire dise "avoine", de "avena"; "foin", de "fenum"; "moins", de "minus", sinon en supposant que ces formes lui sont venues des dialectes de l'Est, où elles sont régulières? Le "c" primitif devant "a" se change en "ch" dans "champ", "chant", "chanter", "château", "chemin", "cheval", etc. Comment rendre compte de "caillou", "carde", "cage", etc., sans les rapporter aux parlers de la Picardie et de la plus grande partie de la Normandie, où la conservation du "c" explosif nous apparaît comme une règle constante (111)? La phonétique nous est donc d'un précieux secours, mais elle ne suffit pas toujours à nous renseigner exactement. Certains ont vu des emprunts faits au dialecte picard dans les mots français "attaquer", "camp", "canaille", se fondant uniquement sur la présence d'un "c" ("qu") explosif dans ces mots: d'autres considérations nous montrent que cette opinion est fausse, et que les mots en question nous viennent de l'italien. En revanche, tel mot dialectal, notoirement connu comme tel, peut ne porter en lui-même aucune trace de son origine: tel est le cas du berrichon "champis" ("bâtard"), écrit "champi" par George Sand au titre d'un de ses romans: "François le Champi". L'histoire lexicographique de la langue d'oïl, embrassée dans tous ses dialectes, n'est pas encore assez avancée pour nous permettre de connaître exactement l'origine et l'extension de chaque vocable. Démêler les éléments patois que renferme le français proprement dit est donc une tâche très délicate; nous ne donnons la liste suivante que comme une ébauche. Il est important de remarquer que beaucoup des mots qu'elle renferme n'appartiennent pas réellement à la langue commune: ce sont des termes spéciaux, désignant ordinairement des choses locales. Il n'est pas tout à fait exact de dire que le français a emprunté ces mots-là aux patois: ce qui est vrai, c'est qu'ils sont et qu'ils restent patois, bien qu'il ait semblé bon aux auteurs de dictionnaires français de leur donner une place dans ces recueils. Il ne faut donc pas que la longueur de cette liste fasse douter de l'exactitude de ce que nous avons dit plus haut, à savoir que le français n'a fait accueil qu'à un très petit nombre de mots dialectaux étrangers au parler primitif de l'Ile-de-France.

Liste des mots d'origine dialectale




Erstellt: 2020-08

Uni Toronto - Argot
Patois français

(E?)(L?) https://web.archive.org/web/20210508193655/http://projects.chass.utoronto.ca/langueXIX/dg/08_t1-2.htm

§ 31. -- Argot.

L'argot, au sens propre, est une langue de convention qu'une certaine classe de la société forme à son usage exclusif dans un intérèt facile à deviner : l'argot le plus célèbre est celui des malfaiteurs. Il est souvent difficile de dire où commence, où finit l'argot, tel terme d'argot n'étant parfois qu'un vieux mot de la langue populaire, tel terme de la langue populaire pouvant venir de l'argot. Si l'origine de quelques-uns des mots qui suivent est hors de doute, ce n'est que faute de mieux que nous avons rattaché les autres à l'argot.

Liste des mots empruntés a l'argot




Erstellt: 2020-08

V

W

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